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mercredi 2 mars 2022

CELLULES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

 


Souche myéloïde

 

Les polynucléaires :

 

Les polynucléaires  neutrophiles :sont les plus nombreux dans la circulation sanguine. Ils sont reconnaissables par leur noyau unique polylobé (3 à 5 lobes) violet foncé.

Ce sont essentiellement des cellules phagocytaires qui jouent un rôle majeur dans la défense antimicrobienne et dans l'inflammation aiguë (polynucléose neutrophile dans les infections bactériennes). Ces polynucléaires contiennent dans leur cytoplasme des granulations riches en enzymes.

 

 

Polynucléaires éosinophiles ont un noyau unique bilobé, leurs granulations sont colorées spécifiquement en rouge orangé par l'éosine acide. Ceci est dû au caractère basique des composants des granules spécifiques cytotoxiques et pro-inflammatoires. Ils sont retrouvés principalement dans les tissus et leur rôle est capital dans les défenses antiparasitaires et certaines réactions d’hypersensibilité.

 

Les polynucléaires basophiles ont un noyau unique bilobé peu visible du fait de la superposition de leurs granulations basophiles métachromatiques (colorées en rouge par le bleu de toluidine). Ils élaborent des sécrétions très acides, cytotoxiques, pro-inflammatoires. Leur équivalent tissulaire est représenté par les mastocytes qui sont nombreux dans les muqueuses, et ont un rôle physiologique anti infectieux. Les basophiles et les mastocytes ont aussi un rôle important en pathologie dans les hypersensibilités immédiates.

 

 

Les monocytes ont un cytoplasme parfois granuleux. Ils circulentdans le sang périphérique et/ou adhèrent aux parois vasculaires avant de migrer dans les tissus. Le passage Trans-endothélial des monocytes donne naissance aux macrophages

 

 

 

 

Macrophages  sont présents uniquement dans les tissus. Ces macrophages tissulaires ont été désignés au fil du temps selon de nombreux vocables en fonction de l'organe où ils étaient observés : cellules de Küpfer dans le foie, microglie dans le cerveau, cellules mésangiales dans le rein, ostéoclastes dans l’os... Ce sont des cellules essentiellement phagocytaires captant efficacement des particules ou des macromolécules pour les détruire. Dans certaines conditions liées à l’environnement cellulaire elles peuvent aussi exercer des fonctions de cellules présentatrices d'antigènes.

 

 

Cellules dendritiques (CD) : cellules présentatrices d'antigènes professionnelles, capables d’activer des lymphocytes T naïfs. En fait, il existe deux grande sous types des cellules dendritiques :

 

§  D’origine myéloïde,Les cellules dendritiques myéloïdes, (mDC) CD11c+CD123low, sont considérées comme les cellules présentatrices d’antigène professionnelles, capables d’apprêter et de présenter les antigènes, de secréter de grandes quantités d’interleukine-12 (IL-12). Elles expriment également des molécules de costimulation. Elles disposent de toutes les caractéristiques nécessaires pour l’activation des lymphocytes T CD4+ et CD8+.

 

§  D’originelymphoïde (plasmacytoid dendritic cells ou pDC) Les cellules dendritiques plasmacytoïdes, CD11c-CD123high, doivent leur nom à leurressemblance morphologique avec des plasmocytes. A l’origine, elles étaient appelées «cellules productrices d’interféron (IFN)» du fait de leur capacité à produire de grandes quantités d’IFNαaprès activation.

 

Dans les deux cas, en fonction de leur statut fonctionnel, ces cellules possèdent une capacité importante de capture d’antigène lorsqu’elles sont immatures. A l’inverse, elles ont une activité phagocytaire limitée (elles ne détruisent pas efficacement les antigènes) associée à une activité de présentation des antigènes extrêmement efficace lorsqu’elles sont matures. Elles captent les antigènes en périphérie et les transportent vers les organes lymphoïdes secondaires pour initier les réponses immunitaires.

En fonction de leur localisation anatomique, plusieurs sous-types de cellules dendritiques peuvent être identifiés. Chaque sous-type a des rôles distincts dans le contrôle du type de réponse immunitaire et exprime des récepteurs différents pour la reconnaissance des microorganismes et des antigènes.

 

Par exemple, dans la peau, il existe deux types distincts de cellules dendritiques: les cellules de Langerhans (décrites par Paul Langerhans en 1868)dans l’épiderme et les cellules dendritiques interstitielles dans le derme. La classification des cellules dendritiques peut tenir compte de leur origine, de leur localisation tissulaire, de leur phénotype ou de leurs fonctions. Cela reflète l’hétérogénéité de ces cellules est une des caractéristiques essentielles de la lignée dendritique. Cette hétérogénéité leur permet une adaptation des fonctions au type d’agression et au microenvironnement, indispensable pour le fonctionnement immunitaire et indissociable de leur utilisation enthérapeutique.

 

 

 

Les lymphocytes :

 

Ils existent deux type de lymphocytes, les lymphocytes B et T qui déférent par leur fonction et par les molécules qui sont à leur surface.

 

Les lymphocytes T sont d’origine la moelle osseuse puis ils déplacent vers le thymus pour continuent leur maturation.

Lorsqu’ils sont exposés à un antigène, ils se divisent rapidement pour donner un grand nombre de nouveaux lymphocytes T qui sont sensible à ce type d’antigène.

 

Deux groupes de lymphocytes T :

 

Lymphocyte tueuse ou lymphocyte T cytotoxiquecar ils produisent une substance chimique appelé lymphokine qui est essentielle à la destruction des corps étrangers par les lymphocytes B.

Lymphocytes auxiliaires : aident les cellules tueuse dans leur activités et aussi contribuent dans la maturation des lymphocytes B avec les cellules dendritiques

 

Les lymphocytes Bsont les cellules responsables de l’immunité humorale. Leur différenciation en cellules productrices d’immunoglobuline, les plasmocytes, contribuent à la reconnaissance des pathogènes et des éléments étrangers dans les fluides biologiques et donc à la défense du corps humain.

 

 

Les lymphocytes NK ou cellules « Natural killer » sont classées dans les cellules de l'immunité innée. Elles reconnaissent des cellules tumorales ou infectées, exprimant de façon anormale des molécules MHC de classe I.

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